Khalil Gibran
Updated: Nov 12
Kahlil Gibran relate dans une lettre à May Zadie, l’échange qu’il eut avec sa mère :
- Si j’étais rentré au couvent, cela eut été profitable pour moi et pour les autres.
- Si tu l’avais fait, lui répondit Khalil, je ne serais pas né.
- Tu étais prédestiné, mon fils.
- Certes mais je t’avais choisi pour mère longtemps avant ma naissance.
- Si tu n’étais pas né, tu serais resté un ange dans le ciel.
- Je suis toujours un ange.
Alors elle sourit et dit :
- Où sont tes ailes ?
J’ai posé la main sur mon épaule et j’ai répondu :
- Les voilà.
- Elles sont brisées
(Lettre du 28 janvier 1920)
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